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Résultats de l’enquête « Covid-19 un an après : où en sont les associations ? »

Résultats de l’enquête « Covid-19 un an après : où en sont les associations ? » concernant les impacts de la crise sanitaire sur les associations du champ des métiers de l’éducation, de la culture, des loisirs et de l’animation agissant pour l’utilité sociale et environnementale sur les territoires (Éclat).

Au total, 10 000 associations (plus d’un tiers d’entre elles relèvent des secteurs Éclat et Sport couverts par Hexopée) ont répondu sur leur situation, sur les impacts de la crise sur leur organisation, sur le bénévolat et sur le déroulement des activités. Elles ont confié leurs préoccupations immédiates et leurs besoins.

Une situation encore difficile

Les associations de la branche Éclat, bien que très volontaires et motivées, sont encore préoccupées par la situation générale (actions, missions, projets), la jugeant difficile pour 58% et très difficile pour 10%. Le maintien de l’activité est lui aussi difficile, 60% des associations ne pouvant actuellement réaliser que la moitié de leurs actions.

Les solutions financières existantes ont pourtant permis de limiter la casse, 60% ayant activé une solution proposée par les pouvoirs publics comme par exemple le fonds de solidarité (46%), les délais de paiement (39%) et les reports en 2021 d’activités financées en 2020 (31%). Cependant, 41% jugent difficile leur situation financière depuis début 2021 et 7% très difficile, 23% ayant d’ailleurs moins de trois mois de trésorerie pour faire face.

Parmi les solutions qui soulageraient le secteur figurent en premier lieu la confirmation des subventions annoncées (35%), une aide financière exceptionnelle (25%) et une aide à la communication pour redonner de la visibilité à leurs actions et inviter les adhérents et pratiquants à revenir au plus vite (19%, un pourcentage en augmentation constante, confirmant une tendance forte). Des solutions qui permettraient d’accompagner la reprise d’activité et de faire baisser le recours à l’activité partielle.

Un état d’esprit axé vers la mobilisation

Les associations citent comme préoccupations immédiates la nécessaire adaptation de leurs activités face à une situation qui peut perdurer (73%) et la reprise ou la poursuite des relations avec les adhérents (56%). Elles souhaitent avant tout et pour 65% d’entre elles maintenir le lien avec leurs bénéficiaires/adhérents (58%) mais gardent un œil préoccupé sur leur situation financière et la diminution du nombre d’adhérents (57%). Sinon deux craintes ressortent : celle de maintenir le plus longtemps possible le chômage partiel (56%) et de ne pas pouvoir maintenir l’effectif salarié en l’état (39%)…

Seule une minorité de structures (13%) n’a pas été conduite par la crise à repenser, du moins en partie et durablement, leur fonctionnement. 65% pensent à envisager de nouveaux projets ou une extension de leurs activités d’ici à la fin de l’année et une grande majorité (74%) est favorable à des rapprochements avec d’autres associations. Un sentiment probablement influencé par le fait que 63% ont pu trouver un appui dans cette période de crise auprès de réseaux fédératifs ou d’organisations professionnelles.

Face à ces constats Hexopée reste mobilisé aux côtés de ses adhérents qui ont encore besoin, malgré une situation qui s’éclaircit, de bénéficier de soutiens et d’une mise en lumière de leurs actions pour retrouver de la confiance et celle du public.

Méthodologie de l’enquête

Cette enquête nationale, qui s’est déroulée du 30 mars au 30 avril 2021 avec plus de 10 000 associations répondantes, a été construite avec l’appui des membres du Mouvement associatif et du Réseau national des Maisons des associations (RNMA), en lien avec la Direction de la Jeunesse, de l’Éducation populaire et de la Vie associative (DJEPVA) du Ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports, et en partenariat avec Hexopée et France Générosités.

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